Notre histoire a commencé le 5 septembre 1958!
Le CFM fut fondé en 1958 par un groupe de parents qui avait en commun le désir d’offrir à leur enfant vivant avec une déficience intellectuelle légère, une scolarité adaptée à leurs besoins particuliers.
Le noyau de ce groupe de parents était composé des trois cofondatrices du CFM : Mme Renaud, Mme Forbes et Mme Desmarais.
Le CFM a pris naissance dans un sous-sol d’une église baptiste accueillant initialement deux enfants : Francois et Michael. C’est en l’honneur de ces deux premiers élèves que le nom Francois-Michelle fut choisi. Le prénom Michael a été transposé en celui de Michelle afin de corresponde à la vocation mixte de l’école.
Le CFM déménage en 1959 dans une bâtisse de l’avenue Mariette à Notre-Dame-de-Grâce afin d’accueillir les 14 enfants nouvellement inscrits au CFM. Dès sa première année, le CFM a la confirmation qu’il répond à un besoin des jeunes vivants avec une déficience intellectuelle légère d’avoir accès à une scolarisation adaptée à leur intelligence différente.
Bien que situés dans un local modeste, les services scolaires du CFM sont sollicités par un nombre grandissant de parents qui veulent y inscrire leur enfant ou leur adolescent. En 1960, le CFM accueille 33 élèves et 85 élèves, en 1967.
Le ministère de l’Éducation du Québec (MEQ) reconnaît le statut d’école privée, spécialisée et d’intérêt public du CFM. Depuis 1968, les services scolaires du CFM sont subventionnés par le gouvernement provincial.
Alors que le Centre François-Michelle existe depuis 1958, Madame Lucille Desmarais, cofondatrice du CFM, travaille à enregistrer officiellement une entité qui aura comme mission d’organiser des activités de financement au profit du CFM. Les Projets François-Michelle voient alors le jour en 1968.
Le nombre d’inscriptions a ainsi connu une hausse exponentielle au fil des années si bien qu’en 1977 le local situé à NDG ne suffit plus. C’est à ce moment que la bâtisse actuelle du CFM primaire (située sur la rue Meunier, à Ahuntsic) a été acquise grâce aux activités de financement menées par les fondatrices et par le comité de parents de l’époque. Plus d’une centaine d’élèves y sont alors scolarisés.
En 1990, le CFM obtient le permis d’offrir les services scolaires, de niveau secondaire, aux élèves adolescents (jusqu’à 16 ans). En 1993, le CFM dispense alors le programme secondaire à 50 élèves.
En 1993, le CFM obtient le permis pour dispenser le programme d’insertion sociale et professionnelle des jeunes (ISPJ) permettant dorénavant de scolariser les élèves jusqu’à 21 ans. Dans le cadre de ce nouveau programme de type travail-étude, des ententes avec des entreprises sont établies afin d’offrir des stages en milieu de travail aux élèves inscrits.
Le bâtiment de la rue Durocher, situé à Outremont est acquis. Salles de cours et locaux dédiés aux ateliers pratiques sont aménagés dans cet édifice. L’espace permet d’offrir une offre variété d’ateliers qui visent à enrichir les expériences de travail des élèves de niveau secondaire.
En 2001, le CFM est fier d’inaugurer La Passerelle, un nouveau plateau de travail s’adressant aux élèves inscrits au programme d’insertion sociale et professionnelle des jeunes (ISPJ) et visant le développement de compétences liées au domaine de la sous-traitance manufacturière. Les locaux situés sur l’avenue Saint-Laurent, dans le quartier Chabanel, permettent de se rapprocher des entreprises manufacturières et de clients potentiels.
En 2003, le ministère de l’Éducation reconnaît officiellement la formation ISPJ du CFM et octroi alors aux finissants qui ont réussi leur formation un Certificat d’insertion socioprofessionnelle pour les jeunes (ISPJ).
Le CFM participe à un projet de recherche effectué dans le cadre d’un programme du ministère du Loisir et du Sport – Direction de l'adaptation scolaire et sociale (MELS- DASS) et de la Chaire de recherche Normand Maurice (UQTR). Mme France Joyal, enseignante au CFM, a travaillé au premier plan de ce projet de recherche, dans le cadre de sa maîtrise en enseignement secondaire. Mme Joyal et l’équipe de travail ont développé un outil d’évaluation visant à tracer un profil professionnel des élèves au regard d’éléments d’employabilité (productivité, sens des responsabilités, autonomie, etc.). Cette « échelle d’employabilité » se synchronisait sur la réalité du marché du travail, car « au-delà des compétences de travail nécessaires à l’exécution des tâches, les employeurs accordent de plus en plus d’importance aux attitudes et aux comportements du candidat ».
Lors de l’année scolaire 2007-2008, le nouveau programme de Formation préparatoire au travail (FPT) vient remplacer le programme d’insertion socioprofessionnelle pour les jeunes (ISPJ). L’objectif du nouveau programme FPT tel que décrit par ministère de l’Éducation est le suivant :
« L’objectif est la préparation immédiate au monde du travail, il s’adresse aux élèves qui, pour toutes sortes de raisons, éprouvent des difficultés scolaires. Il leur fournit l’occasion de connaître la réussite dans des contextes différents et selon une pédagogie adaptée. Il privilégie l’utilisation d’une approche systémique qui prend en considération l’interaction de différents facteurs, personnels et environnementaux, et leur influence sur le développement global des élèves. Il vise l’acquisition de savoirs durables, utiles, significatifs et efficaces, mais aussi porteurs de culture. Enfin, il permet aux élèves d’obtenir, pour la première fois, un certificat officiel attestant qu’ils satisfont aux critères d’une formation qualifiante. »
Le CFM célèbre son 50e anniversaire. Pour souligner l’occasion, un colloque scientifique portant sur la déficience intellectuelle légère et les troubles associés est organisé.
Achat d’un troisième édifice sur la rue Clark dans le quartier Ahuntsic. Ce bâtiment accueille depuis les élèves âgés de 16 à 21 ans, du secondaire 2e cycle, qui suivent le programme FPT.
Un espace bistrot, le café La Gourmandise, est aménagé au rez-de-chaussée de l’édifice de la rue Clark. Un local lumineux et une terrasse ensoleillée accueillent le public, le personnel et les élèves. Dans le cadre du programme FPT, les élèves peuvent y apprendre des tâches et des responsabilités liées à l’industrie de la restauration et du service à la clientèle. Le café est ouvert pendant les heures d’école. Les gens sont invités à profiter de cet espace agréable, d’un menu varié et à prix plus qu’abordable.
La Passerelle déménage sur avenue du Parc. Ce nouvel espace industriel d’une superficie de 4700 pieds carrés est mieux adapté à la mission de l’atelier-usine. Au fil des contrats obtenus, La Passerelle se dote de machineries, de structures et d’outils qui ont permis conséquemment de bonifier l’offre de services.
Le déménagement est aussi l’occasion de mettre sur pied un troisième plateau de travail offrant une formation en reprographie. La Repro FM voit le jour et obtient des contrats externes dès la première année d’opération.
Un parc-école est aménagé sur le terrain de l’école primaire situé sur la rue Meunier. Modules et espaces de jeux ont été conçus en fonction des besoins spéciaux des élèves. Ce projet fut réalisé grâce au financement de la Fondation Le Support qui a octroyé 70 000$ et à celle de la Fondation des Centres François-Michelle qui a également fait une contribution financière majeure.
Un 4e plateau de travail est développé à la FPT. Il s’agit du service de traiteur La Boîte à Lunch dont la mission est de fournir les repas du dîner aux élèves de l’établissement primaire du CFM. Ce plateau de travail à l’objectif de former les élèves inscrits au programme FPT de développer des compétences liées au secteur de l’alimentation.
La cuisine du secondaire 1er cycle a été rénovée et ce nouvel espace est ergonomique et très stimulant.
Les enseignants utilisent d'abord les ateliers de cuisine comme tremplins éducatifs pour expliquer et mettre en pratique des notions académiques.
Ensuite beaucoup de compétences transversales sont mises en valeur à travers les ateliers de cuisine comme par exemple la capacité à communiquer, l’esprit créatif, la capacité à s’adapter.
Le CFM favorise activement la transmission de saines habitudes de vie dans une perspective de sécurité alimentaire. Les enseignants profitent des activités menées à la cuisine pour travailler graduellement l'autonomie des élèves.
Par exemple, on y apprend:
En 2019, le traiteur La Boîte à Lunch est nommé grand gagnant des Prix de l’innovation en éducation de la FEEP dans la catégorie Soutien aux élèves ayant des défis particuliers! Les honneurs ont été remportés lors du Gala qui s’est tenu le 1er mai 2019. Les gagnants ont été désignés par un jury provenant du milieu universitaire, du monde des affaires et de médias spécialisés en éducation.
Le CFM est fier de ses trois équipes-écoles, de ses 400 élèves et de leurs parents qui ont su s’adapter à la vitesse grand V en temps de pandémie de COVID-19. La réalité changeante et parfois déstabilisante de cette période a toutefois été l’occasion d’user de créativité, de débrouillardise, d’entraide, d’écoute… et de nombreux outils collaboratifs. Des projets innovants, de nouvelles compétences et même de nouvelles habitudes ont vu le jour en l’espace de moins d’un an. L’année scolaire 2020-2021 marque un tournant dans tous les aspects de nos vies (dont le rapport à l’école), et le CFM est fier de la bienveillance et de collaboration qui s’est manifestée sans relâche entre toutes les personnes qui font partie de son l’écosystème.
Au plaisir de témoigner des nouveautés de la prochaine année qui sera, sans aucun doute, bien différente de la dernière!
Centre administratif
9275 rue Clark
Montréal, QC, H2N 1S1
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